-
Centre de ressources en langues
Dans le cadre de l’UE 46 du Master 2 Didactiques des langues et Environnements informatiques, conçue et tutorée par Yuchen Chen, j’ai découvert le Centre de Ressources en Langues (dorénavant CRL). J’ai pu appréhender :
- les rôles des enseignants-tuteurs, déclinés selon les objectifs visés : développement de compétences langagières communicatives et des aptitudes heuristiques et à l’étude ;
- l’offre des ressources en relation avec les langues et l’apprentissage en autonomie ;
- les besoins inhérents aux projets, expériences et aptitudes des apprenants (considérés comme apprenacteurs singuliers) ;
- le guidage ou accompagnement individualisé.
Les notions suivantes ont été approfondies :L’individualisation
L’autoformation
L’autodirection
L’autorégulation
L’autonomie
L’agentivité
L’auto-efficacité
L’hétéro-formation
L’écoformation
Le déconditionnement des représentations
La distance transactionnelle
La flexibilité structurelle du dispositif
L’accompagnement en FOAD
Le tutorat
Un dispositif de formation
Chacun des apprenants de ce parcours a modélisé ses idées en relation avec le CRL.
Voici ma modélisation :
Au cours de mon stage au Pôle des Ressources Numériques de l’Université du Mans, j’ai eu l’opportunité de visiter le CRL de l’Université du Maine et celui de l’IUT. Je remercie vivement Noella Gaigeot et Yuchen Chen pour l’opportunité donnée et le temps consacré. Les photographies qui illustrent cet article ont été prises dans ces Centres. Les espaces conviviaux et agréables invitent à l’étude. Les apprenants ont accès aux ressources numériques via des espaces différenciés selon les modalités de travail : individuel, petits groupes ou groupe classe.
Dans le cadre de l’UE, la prise de connaissance du questionnaire de satisfaction des usagers d’un CRL et les échanges avec quelques apprenants m’ont permis d’envisager la difficulté de la mise en place d’un tel dispositif. Je reprendrais les termes de Trollat (2009) « Un Centre de Ressources est à chaque fois réinventé localement ». Il est indispensable de déconditionner les représentations en relation avec l’apprentissage et l’enseignement.Pour ce faire, il me semble essentiel que tous les acteurs du dispositif et de sa structure au sens plus large, doivent travailler de concert pour la réussite du CRL, mais aussi et surtout celle des apprenants. Sans une bonne coordination, sur du long terme, entre les différents services de l’Université (CRL, bibliothèque, UFR, etc.) et les enseignants, il est difficile de mettre en place de nouvelles pratiques. Trollat (2009) souligne l’importance d’une réflexion collective et d’une action concertée sur le long terme.
Enfin, pour mener à bien notre apprentissage au cours de cette UE, nous avons, nous-mêmes, l’ensemble des inscrits, dû développer de nouvelles aptitudes. Nous avons échangé nos points de vue, nos réflexions, remis aussi en cause nos premières idées. Avec un cercle plus circonscrit d’apprenantes, nous nous sommes organisées et avons mis en commun nos lectures et travaux.
Les échanges dans notre petit groupe et au sein des forums nous ont permis une co-construction des connaissances. Nous avons expérimenté un apprentissage en relative autonomie, facilité par nos pairs. Le dispositif de l’UE est bien pensé en amont pour favoriser un apprentissage en FOAD optimal. Pour conclure, Yuchen Chen, la tutrice gère au mieux la distance transactionnelle, comme entendue par Jézégou (2007) et offre un guidage cohérent en fonction des ressources proposées, un tutorat proactif mais aussi réactif.
Bref, cette UE, bien que n’étant pas une formation au sein d’un CRL, nous donne un exemple de FOAD et nous permet d’entrevoir au mieux la conception d’un tel dispositif.
Tags : CRL, Centre de ressources en langues, autoformation, individualisation, FOAD, déconditionnement des représentations, accompagenement, langues
-
Commentaires